Didier LAGUERRE, conscient des problématiques liées à la pollution de l’air, a décidé d’engager la Ville de Fort-de-France dans une démarche visant à déployer une Zone à Faibles Émissions (ZFE) sur le territoire d’ici fin 2020.
Nous le savons, la Martinique, et notamment Fort-de-France, est particulièrement exposée aux particules fines émises par la circulation automobile cumulée à la brume de sable provenant du désert saharien. Ces dernières semaines, voir ces derniers mois, notre territoire a atteint, à plusieurs reprises, des pics de pollution à des taux très élevés.
Des solutions doivent être mises en œuvre et c’est dans cet optique que le lundi 8 octobre 2018, le Maire de la Ville Capitale a signé un engagement en faveur du déploiement de cette ZFE, en présence de François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, et d’Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports.
Dans les agglomérations, ces Zones de Faibles Émissions permettent de repenser progressivement les solutions de mobilité qui permettent d’améliorer la qualité de l’air.
Comme l’indiquait Didier LAGUERRE, « Il est urgent, pour nous tous, d’agir ». 15 Villes de France ont signé cet engagement et la Ville de Fort-de-France est la seule collectivité des outre-mer à s'engager dans cette voie.
La philosophie du projet de création d’une Zone de Faibles Émissions à Fort-de-France va reposer sur un double volet :
- La délimitation de zones de piétonnisation, couplée à un stationnement exclusivement réservé aux véhicules électriques ou hybrides;
- La limitation de la circulation des véhicules les plus émetteurs de polluants atmosphériques.
Aussi, en réponse à l’appel à projet de l’ADEME (Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie), la Ville de Fort-de-France lancera très prochainement une étude visant à mieux comprendre la source de ces «émissions» et à apporter les solutions adaptées à notre territoire caribéen.
Didier LAGUERRE souhaite pour notre territoire, que la flotte de véhicules professionnels appartenant aux institutions publiques et à leurs délégataires installés sur notre territoire (collectivités territoriales, service de l’Etat, EPCI etc.…), soit constituée, à moyen terme, de véhicules propres.
Il a d’ailleurs sollicité et obtenu de la Ministre, la mise en place d'un dispositif d'incitation de l’Etat pour la mise en place d’un réseau de recharges alimenté par l’énergie solaire photovoltaïque ainsi que pour le remplacement des flottes.
Cette première expérimentation, mise en place dans le cadre du dispositif sur les Zone de Faibles Émissions, sur une portion de territoire de la Ville est notamment un appel lancé aux autres collectivités ou EPCI.
Crédit photos : A. Bouissou – MTES