Le Jeudi 24 Octobre, l’Adjoint au Maire Délégué à la Sécurité Steeve MOREAU a présidé l’installation du COPIL lié au projet national “Prévenir ensemble à l’échelle d’un territoire les comportements à risque des jeunes liés aux substances psychoactives” de la MILDECA* pour lequel la Ville de Fort-de-France a été retenue.
Dans la poursuite des travaux et actions menés dans le cadre CLSPD*, la Ville de Fort-de-France, figurant au nombre des 14 lauréats, a présenté un programme d’actions, d’information et d’accompagnement social.
Ce comité de pilotage regroupe la MILDECA, l’ARS, le Rectorat, la PJJ, la Mission Locale, le Parquet, le SPIP, la DDSP (Direction Départementale de Sécurité Publique), des associations et des acteurs engagés sur le plan social.
Pour Steeve MOREAU, «c’est à travers ces différents dispositifs que nous pourrons capter ces jeunes âgés de 15 à 18 ans et leur transmettre ainsi les messages de prévention adaptés». Neuf forums se sont déjà tenus sur le terrain, permettant de tisser des liens avec les jeunes, souvent en décrochage scolaire.
*Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives *Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance
Le mercredi 25 Septembre, le Maire a répondu à l’invitation de l’équipe pédagogique du Collège Cassien Sainte-Claire placée sous l’autorité du Principal M. Marc ERTUS, afin d’échanger sur le rôle et la fonction qui lui incombent avec plus d’une centaine d’élèves de 3ème.
L’objectif pédagogique des enseignants était de sensibiliser au mieux les collégiens sur l’engagement du citoyen dans la cité et donc de l’implication qu’ils doivent déjà mettre en œuvre au sein de leur propre collège.
Lors de cette rencontre qui s’est tenue en présence notamment de l’Adjoint au Maire Claude JOSEPH, les questions des collégiens furent nombreuses et pertinentes.
L’histoire du collège Cassien Sainte-Claire
Né à Saint-Pierre en 1801, Monsieur Cassien Sainte-Claire est fils d’une famille d’ouvrier pauvre.
Il fut d’abord apprenti ébéniste puis se tourna vers l’enseignement.
Scolarisé à Saint Pierre, il obtiendra son Brevet Elémentaire, puis son Brevet supérieur et finalement son Certificat d’Aptitude Pédagogique.
27 avril 1848, décret d’abolition de l’esclavage prescrivant entre autre le droit à l’instruction pour les nouveaux citoyens libres. Cela impliquait la création d’écoles.
Mais à l’époque, les écoles en Martinique étaient tenues par les religieux et réservées à une partie de la population:
les frères Ploërnel pour les garçons
les sœurs de Saint-Joseph de Cluny pour les filles.
19 novembre 1878, Les Républicains majoritaires au Conseil Général de la colonie votèrent pour que des écoles laïques soient ouvertes dans la plupart des communes de l’île et ce avant l’application de la Loi Jules Ferry en 1882. Ainsi le 21 juillet 1881, le Lycée de Saint Pierre (qui deviendra le Lycée Victor Schœlcher) fut inauguré et trois ans plus tard, un pensionnat colonial de jeunes filles (actuellement Lycée de Bellevue) ouvrit ses portes à Saint Pierre…
L’installation de cette école publique, laïque, école de la République ne se fera pas sans mécontentement. On garde dans notre patrimoine culturel une chanson populaire de l’époque dont voici quelques paroles :
« Hurard¹ mété lékol lyik pou montwé ti nég palé fwansé… »
Faute d’enseignants en nombre suffisant et sans solutions venant de la Métropole, le Conseil Général vote une motion décidant de recruter, former et salarier les nouveaux maîtres d’école dans la colonie. Pour ce faire, un concours est organisé par le Conseil Général pour recruter ces nouveaux enseignants. Le major de promotion (le 1er à réussir) n’est autre que Monsieur Cassien Sainte-Claire qui va militer pour l’école publique laïque et qui va terminer sa carrière à la tête de l’instruction publique en Martinique.
¹ – Monsieur Marius HURARD était avocat, président du Conseil Général (1880-1883) mais aussi maire de Saint Pierre et député. Il mourut le 8 mai 1902 lors de l’éruption de la Montagne Pelée.
A l’occasion de la Journée mondiale de prévention du Suicide le 20 septembre dernier, la Ville de Fort-de-France a accueilli une manifestation organisée par le réseau SOS KRIZ et ses partenaires.
Dans l’enceinte du théâtre municipal, près de 200 personnes ont assisté, participé à des conférences, témoignages et échanges autour de la thématique :
«Travailler ensemble pour prévenir le suicide. Souffrances psychiques, comment puis-je agir ? »
Au fil de cette journée, des problématiques diverses ont été mises en exergue, notamment la nécessité de mettre en place des vecteurs de communication permettant de détecter les signes de passage à l’acte, l’utilité de faire émerger une prise en charge pluridisciplinaire, l’importance de renforcer l’approche thérapeutique qui consolide l’émergence de la sécurité affective et l’estime de soi.
Cette journée d’échanges s’est clôturée par une conférence-débat intitulée « Magico-Religieux et suicide. Djiab an koy ! », où sont intervenus des professeurs, Docteurs, anthropologues mais aussi l’Archevêque de Martinique.
a ouvert ses portes ce vendredi 30 août 2019, à l’Immeuble du Port, à Sainte Thérèse. Cet espace novateur de prévention et de promotion de la santé s’inscrit dans le cadre des actions prévues au Contrat local de Santé de la Ville de Fort-de-France.
Le Maire, Didier LAGUERRE, particulièrement attaché à aux problématiques de santé a souhaité offrir à la population un lieu d’information en accès libre mais aussi un espace où associations, acteurs de la santé peuvent gratuitement organiser des réunions, événements pour mener à bien leur mission d’information auprès de la population.
Comme le disait Didier LAGUERRE « Nos actions doivent permettre aux Foyalais.es, aux Martiniquais.es de construire une dynamique collective de préservation de la santé. »
C’est en présence des Élus de la Ville et notamment de Joseph BALTIDE, Adjoint au Maire, de Miguel DELINDE, Adjoint au Maire et Président de la commission Santés-Solidarités, du Maire honoraire Raymond SAINT LOUIS AUGUSTIN, de Jérôme VIGUIER, Directeur de l’ARS, de Francis CAROLE, représentant la CTM, et de Sonia REZAIRE, Déléguée du Préfet, que s’est déroulée l’inauguration.
Après la signature de conventions de mise à disposition ponctuelle des locaux avec cinq associations oeuvrant dans le domaine de la santé, toutes et tous ont eu le plaisir de découvrir des espaces joliment décorés où se tiendront désormais des activités, rencontres, réunions… pour une meilleure santé !
Un contrat de mobilisation et de coordination sur les violences sexistes et sexuelles a été signé le 19 septembre entre la Ville de Fort-de-France, l’Etat, le CDAD, l’Académie, la PJJ, l’ARS, le CHUM, la DDSP et la CTM.
Ce contrat s’inscrit dans les actions du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) de la Ville de Fort-de-France mais également dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan égalité Femme/Homme.
En 2018 en Martinique, 1958 plaintes (1508 en 2017) ont été déposées par des femmes pour des faits de violences physiques, menaces de violences ou violences sexuelles.
Le contrat signé ce jeudi 19 septembre engage l’ensemble des signataires à la mise en place d’un travail en partenarial permettant de lutter contre ce type de violences faites aux femmes, en liaison étroite avec les acteurs locaux et ciblé au plus près des besoins des victimes.
Les signataires s’engagent ainsi à agir au niveau de la prévention, de la prise en charge, de l’accompagnement, de la répression ou encore de la réparation.
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