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LARIBOT an la ri Foyal
Le Sermac a organisé le samedi 1er décembre 2018, la deuxième édition de son grand cantique «Laribot an la ri Foyal ».
Parti de la place José Marti illuminée, et au bout d’une heure et demi de «chauffe », la déambulation joyeuse a rejoint les jardins du Théâtre Aimé Césaire pour une première halte.
Sous les rythmes du tambour bèlè, des tibwa et des chants entonnés par les élèves de l’Atelier de Traditions Populaires sous la forme du groupe Nwel Nou Menm du Sermac, le public venu nombreux a sillonné les rues de Fort-de-France jusqu’au kiosque Guédon sur le Malecon.
Des cantiques traditionnels aux ritournelles incontournables, l’esprit de rassemblement du Noël martiniquais était bel et bien présent.
“Fort-de-France, Coeur Battant”
ACCENTUER LA REVITALISATION DU CENTRE-VILLE
Le projet « Fort de France, Cœur Battant » impulsé dès 2015 par le Maire de Fort-de-France Didier LAGUERRE, a été sélectionné en 2017 par le Gouvernement lors du lancement de son programme « Action cœur de ville », visant à lutter contre le phénomène trop répandu de désertification des coeurs de villes moyennes.
Pour la Ville de Fort-de-France, il s’agit d’une approche à 360 degrés visant à valoriser, développer, dynamiser cette vitrine régionale qui se bat afin de garder un équilibre commercial, démographique et confirmer la nouvelle attractivité qui se dessine !
Ce projet co-construit avec les commerçants, habitants et partenaires est composé de plusieurs axes stratégiques qui portent principalement sur l'habitat en Centre-ville, le développement économique et commercial, l’accessibilité et le stationnement, la mobilité, l’accès aux équipements et services publics.
DES ACTIONS MENÉES DANS LE CADRE DU PROJET «FORT-DE-FRANCE, CŒUR BATTANT»
Des actions sont actuellement menées au cœur de ville afin notamment de renforcer son attractivité. Parmi ces opérations, citons :
- La valorisation des délaissés urbains, avec la recherche de mécénat et d’interventions artistiques, qui s’intègre dans un parcours d’art (dix projets déjà réalisés et deux autres à venir sur le Boulevard du Général de Gaulle),
- La piétonnisation éphémère du centre-ville, avec la récente grande braderie du 10 novembre « Les Foyaleries », qui a connu une forte affluence (événement co-produit avec l’Association «Fort-de-France, Cœur de Martinique»). Le Maire et l’Association ont ainsi déjà programmé la 2ème édition des Foyaleries le 22 décembre (marché de noël, animations diverses, etc.),
- L’expérimentation de la piétonnisation de la rue Garnier pages dans la section rue Isambert/ rue de la République avec le récent forum du 27 novembre qui venait restituer les travaux de préparation,
- Le projet artistique « Mi Bel Madam » mené par la maison d’artistes Un Œuf, que nous félicitons pour cette initiative, a pour objectif l'embellissement des berges du Canal Levassor à partir d'un projet artistique et collaboratif. L'initiative se concentre sur un site unique de Fort-de-France en cumulant trois approches :
- la création, avec des espaces d'expression et un volet éducatif,
- la diffusion, avec des présentations d’évènements, des expositions et des projections,
- les rencontres, avec des temps d'échanges et de relation entre les artistes et le grand public.
Mi Bel Madanm, qui a fait l'objet d'une présentation aux Assises d’Outre-mer, est une initiative qui fait écho aux projets de revalorisation et de restauration entrepris au centre-ville (aménagements éphémères de délaissés urbains, fleurissement du secteur Deproge/Pointe Simon, projets d'art urbain....)
A terme, les berges du canal Levassor sont appelées à devenir un site offrant aux visiteurs la possibilité de suivre un parcours artistique et culturel précis.
Au delà de ces exemples, de nombreuses autres actions telles que les animations culturelles récurrentes, le déploiement du Wifi gratuit ou l'arrivée de cyclo-porteurs électriques caractérisent la volonté du Maire d’initier ou d’accompagner des initiatives qui participent à faire « bouger » le centre-ville.
La concertation, la recherche, l’adaptation des moyens humains et matériels est constante afin de mettre en oeuvre à moyen terme (finalisation de la Savane, amélioration significative de l’éclairage public, digitalisation des services publics, rénovation par îlot, requalification de rues, projet de faisabilité de la Cité du Rhum, … ) mais aussi à court terme ces actions «impactantes » pour le centre-ville.
L'EXPÉRIMENTATION DE LA PIÉTONNISATION A LA RUE GARNIER PAGÈS
Le Maire Didier LAGUERRE et son équipe, fidèles à la tradition foyalaise de co-construction avec les habitant.es et forces vives, ont fait le pari d’une concertation par étape afin d’engager la piétonnisation sur une portion de la rue Garnier Pagès.
Cette expérimentation s’appuie sur plusieurs constats et opportunités :
- Une section de rue actuellement en cul de sac, sous-utilisée voire délaissée alors qu’elle bénéficie d’une situation privilégiée, non loin de la Pointe Simon et à proximité de plusieurs points stratégiques dont le front de mer, le marché, le canal Levassor, la rue de la liberté, etc.
- L’implantation de plusieurs restaurants et d’une maison d’artistes sont déjà des facteurs d’attractivité.
La tenue, de plus en plus fréquente, d'événements musicaux et artistiques avec des piétonnisations éphémères qui ont, à chaque fois, renforcé l’affluence de cette rue. - Il s’agit désormais d’aller plus loin et de proposer la piétonnisation afin de créer dans ce lieu une rue à thème notamment en y orientant et en favorisant les activités d’artisanat, d’art et de gastronomie martiniquaise, mais aussi toutes les activités permettant la convivialité urbaine. Il est important de noter que ce projet a trouvé un écho favorable dans le cadre du dispositif «Action Cœur de ville», mais aussi au niveau de l’EPARECA (Etablissement Public National d'Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux) et de l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine).
En Juin 2018, le Maire a organisé un premier forum de concertation, faisant suite à des rencontres techniques permettant d’identifier les avantages et inconvénients de la piétonnisation.
Parallèlement, Didier LAGUERRE a signé une convention avec Le Groupement des Artisans d'Art de Martinique (GAAM), la Chambre des Métiers et de l’artisanat pour le développement de locaux d’artisans et d’artistes, dans cette rue, afin d’y produire et d’y vendre des produits locaux.
Lors du récent forum citoyen du 27 novembre, organisé dans le cadre du Conseil foyalais, les élus Steeve MOREAU et Johnny HAJJAR ont rappelé les enjeux de la piétonnisation en matière d'attractivité du centre-ville et de "requalification" de la rue.
Steeve Moreau a affirmé que ce projet « va dans le sens de l'histoire », à l’instar de nombreuses capitales du Monde et au regard des efforts à faire pour limiter la circulation des véhicules en centre-ville. Johnny HAJJAR a rappelé que « même s'il y a des mécontentements, il faut que tous les acteurs s’accordent pour faire du centre-ville un lieu où il fait bon vivre, un lieu apprécié des familles foyalaises et martiniquaises ».
Lors de ces divers rendez-vous, les habitants, commerçants et propriétaires ont pu exprimer leurs avis et adresser leurs observations sur les problématiques d'accès, de stationnement, de sécurité, et de nuisances sonores. Les services municipaux ont ainsi apporté des réponses en matière de signalétique, de mise en place d'une charte de la vie nocturne, de contrôle de la réglementation, etc.
Après des rencontres avec les riverains sur site, cette expérimentation pourra prendre effet d'ici le début de l'année 2019, avec un premier point de bilan en juillet 2019. D'autres rues de Fort-de-France, dont une section de la rue Victor Hugo, pourraient faire l'objet d'une piétonnisation. Ces rues ont été identifiées par les participants et notamment par les membres de l'Association de commerçants « Fort-de-France, Coeur de Martinique » ainsi que des habitants du Centre-ville.
La piétonnisation permanente d'une partie du centre-ville fait l’objet d’une réflexion sur le long terme. Cette dernière serait envisagée pour peu que les conditions soient réunies, notamment en matière de transport public, de parking relais et de stationnement aux abords du centre-ville.
Si on ajoute l'intervention prévue de la Ville sur la fontaine Gueydon et ses abords, c'est toute la zone qui est concernée par cette nouvelle approche urbanistique où l'expression artistique joue un rôle central.
Comité de pilotage de révision du Plan Local d’Urbanisme de Fort-de-France
Jeudi 22 novembre le Comité de pilotage de révision du Plan Local d'Urbanisme s'est réuni en mairie.
Monsieur Frantz Thodiard et Mme Élisabeth Landi adjoints au Maire ont rappelé dans leur propos liminaires quelques éléments de contexte, de diagnostic ainsi que les principaux enjeux de la révision en cours.
Cette démarche, a rappelé Mme Elisabeth Landi en complément de l'introduction de Mr Frantz Thodiard, doit impérativement avoir aussi pour préoccupation les personnes qui habitent ou veulent habiter le territoire foyalais.
Cette préoccupation de l'humain garantie que les choix opérés soient en adéquation avec les réalités et les ambitions de la ville.
Le PLU, en plus de son volet prospectif, est un outil politique qui doit prendre en compte de nombreuses contraintes liées au développement urbain à rappelé également Mr Thodiard.
En Martinique les risques naturels majeurs, les questions environnementales, l’urbanisation, l'occupation des espaces doivent être pris en compte au regard des besoins nouveaux de la ville.
La Ville a engagé, la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU) dont l’achèvement est prévu en 2020. Le PLU organise l’urbanisation du territoire communal à travers des orientations d’aménagement et des règles qui s’imposent à tous, dans l’intérêt général et dans une perspective de développement durable. Il prend en considération la diversité des enjeux urbains : l’habitat, le développement économique, la gestion des risques naturels et industriels, la protection des espaces naturels, la valorisation du patrimoine, les déplacements, les loisirs.
Son élaboration nécessite la concertation et la participation de la population. Afin que chacun puisse suivre l’avancée de ce dossier et faire part de ses réflexions, les différents documents constituant le PLU sont accessibles sur le site de la Ville.
Les observations peuvent être adressées à la Direction de l’Urbanisme (Tél. : 05 96 59 61 21), au 5ème étage du bâtiment administratif.
Le Plan Local d'Urbanisme
Le POS, Le plan d’occupation des sols
Il a été créé en 1967 par la loi d’orientation foncière de 1967. Les POS créés avant la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000 produisent les mêmes effets juridiques que les PLU.
Actuellement, l’article L. 123-19 du code de l’urbanisme limite fortement les possibilités de transformation du POS autrement qu’en PLU.
Toutefois, les POS sont des documents anciens qui ne prennent pas systématiquement en compte les évolutions des dix dernières années en termes d’intégration des questions environnementales, des politiques de mobilités douces, de lutte contre l’étalement urbain et l’artificialisation des sols.
Dès lors, la révision des POS pour les transformer en PLU est nécessaire pour intégrer les différentes composantes attendues d’un document de planification et de développement urbain.
Définition du PLU
Le plan local d’urbanisme (PLU) est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’un groupement de communes (EPCI) ou d’une commune, établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré.
Le PLU doit permettre l’émergence d’un projet de territoire partagé prenant en compte à la fois les politiques nationales et territoriales d’aménagement et les spécificités d’un territoire (Art. L.121-1 du code de l’urbanisme). Il détermine donc les conditions d’un aménagement du territoire respectueux des principes du développement durable (en particulier par une gestion économe de l’espace) et répondant aux besoins de développement local.
Sources : http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/
Le PLU se modernise !
Le décret instaurant un contenu modernisé du Plan local d’urbanisme (PLU) entre en vigueur le 1er janvier 2016.
Issu d’une concertation avec les professionnels et les collectivités, ce nouveau contenu réglementaire permet de répondre aux enjeux actuels d’aménagement des territoires.
Son enjeu principal consiste à répondre à un besoin général de clarification, de mise en cohérence et de lisibilité des règles d’urbanisme, pour en faciliter l’utilisation et la traduction opérationnelle. Ce décret réaffirme le lien entre le projet de territoire, la règle et sa justification, par la traduction des objectifs structurants auxquels doit répondre le PLU :
- le renforcement de la mixité fonctionnelle et sociale,
- la maîtrise de la ressource foncière et la lutte contre l’étalement urbain,
- la préservation et la mise en valeur du patrimoine environnemental, paysager et architectural.
Les nouveaux PLU qui intégreront cette réforme disposeront d’outils mieux adaptés aux diversités locales, aux opérations d’aménagement complexes mais aussi aux évolutions dans le temps de leur territoire. Ils pourront répondre au plus près aux aspirations des habitants et favoriser la qualité de leur cadre de vie, grâce à une assise réglementaire confortée.
Il s’agit ainsi de redonner du sens au règlement du plan local d’urbanisme et de passer d’un urbanisme réglementaire à un urbanisme de projet.
Sources : http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/